Tout ce que vous voulez savoir sur les résultats, questions et choix de la méthode Tomatis et des principes Tomatis qui en résultent
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| Quels résultats observe-t-on ? |
- Les premiers résultats notés peuvent porter sur une normalisation de : Dans une étude menée il y a quelques années au centre d’Ecoute de TORONTO, 95 % des parents des 400 enfants et adolescents ayant suivi cette pédagogie, ont répondu que le programme avait apporté une aide, et ce dans les domaines suivants
- l’intégration du schéma corporel dans les activités impliquant le corps, tonus, habileté gestuelle, rapidité, suivi du rythme, technique instrumentale, vélocité, …
- L’expression orale, la qualité de la voix (parlée et chantée). Mémorisation, lecture à haute voix, perception et prononciation des langues vivantes…
- Le désir et la motivation d’apprendre : concentration, compréhension, intérêt pour la lecture et expression écrite…
- le comportement général (calme, plus ouvert, etc…), l’énergie globale, physique et intellectuelle… la capacité de communication
- l’autonomie, le comportement dans les relations avec les autres, la communication tant sur le plan verbal que non verbal, c’est-à-dire une compréhension intuitive, affective, émotionnelle…
- Communication : 89 %
- Attention 86 %
- Gestion de la frustration niveau 80 %
- Compréhension 85 %
- Qualité du discours 74 %
- Mémoire 73 %
- L’orthographe de 69 %
Dans l’évaluation de suivi, six mois après la fin du programme, après sondage auprès des parents 83 % des enfants avaient maintenu ces améliorations et/ou continué de progresser
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| Quelle est la durée moyenne d’un programme pour un obtenir de bons acquis ? |
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Le bilan de départ permet d’établir un programme personnel. Ce bilan tient compte des aptitudes d’écoute de la personne, de ses aspirations et de ses objectifs. Nos protocoles de bases sur 3 sessions avec un total de 76 heures donnent de bons résultats, ils resteront à moduler en fonctions des deux facteurs suivants :
Quelle est la nature du sujet, son type d’écoute ?
Quelle est sa réponse au programme ? Certains réagissent plus rapidement que d’autres.
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- Ecoute, communication, apprentissages : les résultats sont excellents, quand le sujet a au départ un bon potentiel d’écoute et qu’il faut simplement l’aider à réveiller ou dynamiser ce potentiel.Il faudra un peu plus de temps si le blocage apparaît comme plus profond
- Langue vivantes
- Les résultats sont excellents, voire étonnants, quand la personne à une connaissance de la langue dont elle veut avoir une meilleure maîtrise. En effet en la conduisant dans un reflex neuromusculaire linguistique de perception et d’émission vocale du natif de cette langue, l’apprenant peut aller jusqu’à « se sentir comme un poisson dans l’eau ».
- Si la personne n’a aucune connaissance de la langue, le programme lui apporte alors un soutien qui en la conduisant sur le chemin de cette langue en réduira le temps d’apprentissage. Les répétitions de mots et de phrases types, assistés par l’appareil d’entraînement audio-vocal, graverons en elle une base lexicale tout en la faisant entrer dans le plaisir de la nouvelle langue. Elle devra poursuivre son apprentissage et tirera le meilleur profit des méthodes classiques.
- Voix parlée ou chantée et musiqueDe la même manière que pour l’intégration des langues, selon le niveau de la personne et selon ses aptitudes à l’écoute, l’ouverture sur une nouvelle dimension peut être rapide ou demander un temps d’intégration plus long.
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- Entretien des acquis : pour certains, professionnels, étudiants… il est tout à fait envisageable et profitable, à la manière des sportifs, de faire quelques séances d’entrainements. Une fois par an par exemple, ou pour se préparer à une échéance particulière : examen, concerts, conférence, voyage d’affaire en France ou à l’étranger.retour >
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| Comment Suit-on et évalue-t-on les progrès de la personne au cours de son cursus de pédagogie d’écoute ou de formation ? |
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Tout d’abord nous partons d’un bilan avec tests et entretien en début de cursus. Celui-ci incluant :
- Un historique des expériences de la personne en rapport avec sa démarche. Est-ce un cursus audio-vocal appliqué à la communication, à la prise de parole, à l’apprentissage d’une langue, ou aux apprentissages, au développement de qualités vocales et musicales.
- L’évaluation de son potentiel d’écoute. Cette évaluation est basée sur des statistiques étalonnées sur des constantes de réponses aux stimuli sonores que donnent les musiciens, les natifs de différentes langues, les professionnels de la voix, les personnes considérées comme étant à l’écoute.
Puis, pour conclure ce premier bilan, le consultant/formateur fait une synthèse de tous les éléments ainsi recueillis. Il en restitue les grandes lignes à la personne et peut alors établir le programme qui lui paraît comme le plus adapté pour un résultat concret.
- Au cours de ce cursus, nous contrôlons à intervalle régulier les progrès du potentiel d’écoute du sujet et nous recueillons ses impressions. Ces éléments nous permettent d’adapter et d’affiner son programme.
- Nous le guidons pour qu’il tire le meilleur parti du chemin dans lequel il est engagé retour >
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| Que fait-on pendant les séances d’entraînement à l’écoute ? |
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La phase passive
Au cours de la phase passive, il est conseillé tant aux Enfants qu’aux Adolescents ou aux Adultes de dessiner, de réaliser des puzzles, de jouer à des jeux de sociétés ou de sensibilisation sensorielle et motrice. Ces activités se conjuguent avec la pédagogie de l’écoute pour améliorer équilibre et coordination, pour développer la créativité. Elles libèrent aussi des tensions tant physiques que psychologiques.
Il faut se détendre sans chercher à écouter. Il est possible de s’endormir quand la relaxation devient plus profondément. En effet le travail se fait sur un réflexe des muscles de l’oreille moyenne, et c’est ensuite en reprenant le cours normal de la vie, que par effet de rémanence l’oreille ira chercher les sons comme on le lui apprit.
Le dessin est un grand complément au programme. L’effet des musiques traitées électroniquement, apporte souvent beaucoup d’images mentales, qui une fois projetées sur le papier, donnent de nouvelles idées, un sentiment d’accélération du processus d’ouverture et d’élargissement de notre vision des choses.
Le dessin reste libre, le résultat bon ou mauvais n’a pas d’importance, mais c’est le processus d’ouverture lui-même qui est constructif. Nous demandons au moins deux dessins par jour. Ils sont conservés dans une pochette, et nous fournissent souvent des renseignements importants pour ajuster le programme. C’est parce que souvent les mêmes thèmes apparaissent, comme si notre inconscient collectif libérait les mêmes images archétypales sous l’effet des séances.
La phase active
Chacun alors, s’engage dans un travail audio-vocal afin de rentrer dans le cercle vertueux suivant « Une bonne oreille induit une bonne voix et un bon langage »
« Une bonne voix et un bon langage induisent une bonne oreille »
Il y aura des mots, des phrases, des lectures et ou des vocalises à répéter.
En fonction de la démarche de la personne (apprentissage scolaire, langues, communication, voix ou musique) cela se fera en français ou dans la seconde langue désirée, l’instrumentiste pourra venir avec son instrument de musique
Cette pratique est largement facilitée et accélérée sous appareil «d’éducation audio-vocale ». Elle aiguise ainsi les qualités de contrôle du langage et de la prise de parole, du timbre, et de la musique.
Il y aura des séances passives intercalées avec les mêmes activités de dessins, puzzles, repos…
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| J’ai une perte auditive. Le programme d’écoute peut-il m’aider? |
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Si vous avez un problème d’audition, évidemment il vous faut consulter un spécialiste ORL.
Ensuite en tenant compte de cet élément, nous pouvons dans beaucoup de cas adapter le réglage de nos appareils au profil auditif de la personne. Nous pourrons en stimuler le reliquat pour optimiser son potentiel d’écoute, notamment face aux apprentissages audio-vocaux.
On sait aujourd’hui que le « Son » touche le cerveau dans son entier, tout en le dynamisant ; Or, c’est justement à ce niveau qu’opère cette pédagogie ! Elle permet d’effectuer un travail optimal d’imprégnation des différentes zones sonores, qui dans les programmes d’intégration langues par exemple, autorise enfin l’empreinte perceptive de la nouvelle langue.
En deuxième phase, pendant les séances actives pour les répétitions de mots, les lectures ou les vocalises, la personne est assistée par les appareils d’entraînement à l’écoute. Ceux-ci sont alors ajustés selon son audition et réglés en fonction de la langue ou de la musique à intégrer. La personne apprend à prendre l’attitude et à prononcer avec le même contrôle audio-vocal qu’un natif de la langue choisie ou que le type de musicien ou de chanteur souhaité.
N’oublions pas qu’il s’agit d’une véritable gymnastique auditive focalisant l’attention sur la musicalité de la langue, son rythme. Le cerveau reçoit alors un message prétraité et assimilable.
Pour certains ce sera sur leur propre langue, leur langue maternelle, afin d’enrichir leur communication, leur prise de parole. Pour d’autres ce sera une ouverture musicale, une réappropriation ou un renforcement de leur potentiel en dirigeant leur oreille sur le son Français pour la justesse, le Russe pour une basse chantante un contrebassiste, l’Italien pour le Ténor où la soprano, l’Américain pour le Jazzman…
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| Quels sont les supports sonores utilisés ? |
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Wolfgang Amadeus MOZART
- Sa musique est utilisée, comme support sonore pour apprêter l’oreille et globalement le système nerveux à l’intégration du langage des langues vivantes et bien sûr de la musique.
- Mais pourquoi Mozart ? Tout d’abord, parce que c’est la musique qui nous donne les meilleurs résultats. Sans doute parce qu’elle est acceptée, qu’elle a une résonnance dans toutes les cultures. Les musiciens et musicologues eux même lui accordent une place privilégiée. Elle semble universelle. Cette musique équilibrée, sait par ses rythmes, toucher le corps sans le fatiguer, mais aussi réveiller l’esprit. Grâce à une large palette de nuances musicales, l’oreille peut se tendre mais aussi se reposer et ainsi avec le cerveau accepter sa richesse sonore en fréquences élevées, celles qui dynamisent le cortex cérébral. Vivifiante, elle éveille notre désir d’écoute. Ce sont donc les qualités intrinsèques de ces symphonies et concertos, qui après différents filtrages du son par l’appareil d’entraînement améliore l’aptitude à l’écoute de la prosodie, c’est à dire au rythme et à la musique de la langue. Cette prosodie étant le support sur lequel se greffera l’intégration de la langue.
Le Chant grégorien :
- nous l’utilisons également quand il est accepté, parce que son rythme est celui de notre rythme cardiaque et de notre souffle quand nous sommes très détendues. Il a un effet très apaisant sur les personnes qui sont anxieuses ou hyperactives. Dans ce chant, les voyelles sont longues, on a donc le temps les percevoir clairement. Cette durée du son en facilite l’analyse et ainsi aide les enfants ou les adultes lents dans le traitement de l’information auditive. Cela améliore le rythme de la parole, l’élocution et le langage.
La voix maternelle :
- Pour intégrer une nouvelle langue nous allons passer par une phase d’imprégnation de sa musique et de son rythme. Ce que l’on appelle la prosodie ; nous le savons maintenant, celle-ci prépare déjà in-utéro le terrain sur lequel par la suite se greffera la langue.Pour ce faire nous utilisons un enregistrement du texte « le Petit Prince » d’Antoine De Saint EXUPERY. Il est lu dans la langue que la personne veut apprendre par une jeune femme, une voix de maman potentielle.
- La voix maternelle propre de la personne, peut être utilisée chez les enfants et les jeunes adultes pour développer leur langage et leur communication. Après une phase de préparation elle est filtrée dans les aigues. Elle stimule les zones riches en cellules sensorielles ciliées et ainsi dynamise le système nerveux. Cette modulation sonore renvoie à la première imprégnation du langage, cette musique de la voix maternelle transmise par la vibration de la structure osseuse. Elle stimule la curiosité, le désir d’écouter, en ayant souvent un effet apaisant et libérateur.
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